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19 décembre 2011
12 décembre 2011
Si...
Si t'étais là,
Je te parlerais de moi.
J'te parlerais de l'avenir,
De mes rêves et délires.
J'te dessinerais mes projets,
Mon associé, tu serais.
Si t’étais là,
Je serais un autre moi.
J'aurais moins peur de l'avenir,
A deux pour tous les délires.
Dans nos têtes plein de rêves,
Mais voilà t'es plus là..PIERROT...si seulement...
Cacahuète, Pépine, l'Apache.
Je te parlerais de moi.
J'te parlerais de l'avenir,
De mes rêves et délires.
J'te dessinerais mes projets,
Mon associé, tu serais.
Si t’étais là,
Je serais un autre moi.
J'aurais moins peur de l'avenir,
A deux pour tous les délires.
Dans nos têtes plein de rêves,
Mais voilà t'es plus là..PIERROT...si seulement...
Cacahuète, Pépine, l'Apache.
13 novembre 2011
22 octobre 2011
19 septembre 2011
29 août 2011
27 août 2011
26 août 2011
24 août 2011
21 août 2011
20 août 2011
18 août 2011
14 août 2011
13 août 2011
11 août 2011
09 août 2011
30 juillet 2011
24 juillet 2011
15 juillet 2011
02 juillet 2011
24 juin 2011
09 juin 2011
29 mai 2011
Fête
Je n'ai pas été de ces mères qui sentent l'amour les bouleverser dès qu'elles prennent l'enfant dans leurs bras, sur leur ventre, j'avais trop peur. Je n'ai pas été de ces mères sur qui on peut se reposer parce qu'elles se reposent elles-mêmes sur l'amour, ça n'a pas été de tout repos, l'amour, pour moi, je n'ai pas eu la grâce, c'est venu de loin, ça a fait le trajet, ça a mis le temps, c'est passé comme au travers de couches géologiques qu'auraient formées le passé, l'enfance, la peur, ça a filtré goutte à goutte à travers ces épaisseurs, je ne peux pas dire combien de temps, des semaines, des mois, ce que je sais c'est qu'un jour c'est arrivé à l'air libre, ça a fendu les glaciers et les roches pour jaillir fluide et frais, ça a traversé les terres, les mousses, et là d'un coup ça a chanté, ça gazouillait comme pigeons dans le bois, soudain, un vrai printemps, la fonte des neiges, et depuis ça n'a pas cessé, j'ai embrassé l'aube d'été, j'en ris encore, ça roule, l'amour, ça roucoule, c'est une eau vive et j'en vis, ça coule de source, l'amour.
Camille LAURENS
Camille LAURENS
23 mai 2011
Butin
Nous sommes les abeilles de l'Univers. Nous butinons éperdument le miel du visible pour l'accumuler dans la grande ruche d'or de l'Invisible.
Source : Citation butin - 21 citations sur butin - Dicocitations ™ - citation
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Lettre à W. von Hulevicz
Citations de Rainer Maria Rilke
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Lettre à W. von Hulevicz
Citations de Rainer Maria Rilke
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Lettre à W. von Hulevicz
Citations de Rainer Maria Rilke
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Lettre à W. von Hulevicz
Citations de Rainer Maria Rilke
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13 mai 2011
05 mai 2011
Question de regard...
Demandez à un crapaud ce qu'il pense de la beauté...
Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun.
Voltaire
Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun.
Voltaire
25 avril 2011
Joyeuses Pâques !
Non, il n'est pas en chocolat !
Une douzaine de vermisseaux
Quand c'est printemps dans ma ville
On sort les cages à zoziaux
Pour qu'ils bronzent et/ou babillent
Un peu tout d'même à leurs barreaux
On r'connaît les serins de Madame Tartampion
Les perruches ébouriffées de Trucmuche
Et le gris perroquet gras du Gabon
Qu'on entend jusqu'à Ménilmuche
Et même que s'il fait un peu frais
Pour qu'ils ne s'enrouent pas tra-la-la
On leur tricote des écharpes et des bonnets
Très indigestes pour les chats
Na !
Pascal Floirac
Une douzaine de vermisseaux
Quand c'est printemps dans ma ville
On sort les cages à zoziaux
Pour qu'ils bronzent et/ou babillent
Un peu tout d'même à leurs barreaux
On r'connaît les serins de Madame Tartampion
Les perruches ébouriffées de Trucmuche
Et le gris perroquet gras du Gabon
Qu'on entend jusqu'à Ménilmuche
Et même que s'il fait un peu frais
Pour qu'ils ne s'enrouent pas tra-la-la
On leur tricote des écharpes et des bonnets
Très indigestes pour les chats
Na !
Pascal Floirac
07 avril 2011
03 avril 2011
01 avril 2011
20 mars 2011
Printemps
Et puis, c'est oublié.
Ai-je pensé, vraiment, ces choses-là ?
Bon soleil, te voilà
Sur les bourgeons poisseux qui vont se déplier.
Le miracle est partout.
Le miracle est en moi qui ne me souviens plus.
Il fait clair, il fait gai sur les bourgeons velus ;
Il fait beau - voilà tout.
Je m'étire, j'étends mes bras au bon soleil
Pour qu'il les dore comme avant, qu'ils soient pareils
Aux premiers abricots dans les feuilles de juin.
L'herbe ondule au fil du chemin
Sous le galop du vent qui rit.
Les pâquerettes ont fleuri.
Je viens, je viens ! Mes pieds dansent tout seuls
Comme les pieds du vent rieur,
Comme ceux des moineaux sur les doigts du tilleul.
(Tant de gris au-dehors, de gris intérieur,
De pluie et de brouillard, était-ce donc hier ?)
Ne me rappelez rien. Le ciel est si léger !
Vous ne saurez jamais tout le bonheur que j'ai
A sentir la fraîcheur légère de cet air.
Un rameau vert aux dents comme le " Passeur d'eau " ,
J'ai sans doute ramé bien des nuits, biens des jours...
Ne me rappelez rien. C'est oublié. Je cours
Sur le rivage neuf où pointent les roseaux.
Rameau vert du Passeur ou branche qu'apporta
La colombe de l'Arche, ah ! la verte saveur
Du buisson que tondra la chèvre aux yeux rêveurs !
Etre chèvre sans corde, éblouie à ce tas
De bourgeons lumineux qui mettent un halo
Sur la campagne verte - aller droit devant soi
Dans le bruit de grelots
Du ruisseau vagabond - suivre n'importe quoi,
Sauter absurdement, pour sauter - rire au vent
Pour l'unique raison de rire... Comme Avant !
C'est l'oubli, je vous dis, l'oubli miraculeux.
Votre visage même à qui j'en ai voulu
De trop guetter le mien, je ne m'en souviens plus,
C'est un autre visage - et mes deux chats frileux,
Mon grand Dikette-chien sont d'autres compagnons
Faits pour gens bien portant, nouveaux, ressuscités.
Bon soleil, bon soleil, voici que nous baignons
Dans cette clarté chaude où va blondir l'été.
Hier n'existe plus. Qui donc parlait d'hier ?
Il fait doux, il fait gai sur les bourgeons ouverts...
Sabine SICAUD
Ai-je pensé, vraiment, ces choses-là ?
Bon soleil, te voilà
Sur les bourgeons poisseux qui vont se déplier.
Le miracle est partout.
Le miracle est en moi qui ne me souviens plus.
Il fait clair, il fait gai sur les bourgeons velus ;
Il fait beau - voilà tout.
Je m'étire, j'étends mes bras au bon soleil
Pour qu'il les dore comme avant, qu'ils soient pareils
Aux premiers abricots dans les feuilles de juin.
L'herbe ondule au fil du chemin
Sous le galop du vent qui rit.
Les pâquerettes ont fleuri.
Je viens, je viens ! Mes pieds dansent tout seuls
Comme les pieds du vent rieur,
Comme ceux des moineaux sur les doigts du tilleul.
(Tant de gris au-dehors, de gris intérieur,
De pluie et de brouillard, était-ce donc hier ?)
Ne me rappelez rien. Le ciel est si léger !
Vous ne saurez jamais tout le bonheur que j'ai
A sentir la fraîcheur légère de cet air.
Un rameau vert aux dents comme le " Passeur d'eau " ,
J'ai sans doute ramé bien des nuits, biens des jours...
Ne me rappelez rien. C'est oublié. Je cours
Sur le rivage neuf où pointent les roseaux.
Rameau vert du Passeur ou branche qu'apporta
La colombe de l'Arche, ah ! la verte saveur
Du buisson que tondra la chèvre aux yeux rêveurs !
Etre chèvre sans corde, éblouie à ce tas
De bourgeons lumineux qui mettent un halo
Sur la campagne verte - aller droit devant soi
Dans le bruit de grelots
Du ruisseau vagabond - suivre n'importe quoi,
Sauter absurdement, pour sauter - rire au vent
Pour l'unique raison de rire... Comme Avant !
C'est l'oubli, je vous dis, l'oubli miraculeux.
Votre visage même à qui j'en ai voulu
De trop guetter le mien, je ne m'en souviens plus,
C'est un autre visage - et mes deux chats frileux,
Mon grand Dikette-chien sont d'autres compagnons
Faits pour gens bien portant, nouveaux, ressuscités.
Bon soleil, bon soleil, voici que nous baignons
Dans cette clarté chaude où va blondir l'été.
Hier n'existe plus. Qui donc parlait d'hier ?
Il fait doux, il fait gai sur les bourgeons ouverts...
Sabine SICAUD
09 mars 2011
Once upon a time...
Ennio Morricone
Il faut se déraciner.
Couper l'arbre et en faire une croix,
et ensuite la porter tous les jours.
Simone Weil
Couper l'arbre et en faire une croix,
et ensuite la porter tous les jours.
Simone Weil
10 février 2011
02 février 2011
30 janvier 2011
10 janvier 2011
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