Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un prés de moi
dit : «il est parti !»
il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux s'exclament avec joie :
«Le voilà !»
C'est ça la mort !
Il n'y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.
William Blake
12 décembre 2013
01 novembre 2013
09 septembre 2013
21 mai 2013
02 mai 2013
27 mars 2013
Les contraires
Même lit même camp
Ni l'un et l'autre ne s'entend
Même vent mêmes envies
Ça ne nous arrive pas souvent
On attend on s'attend
A vivre la même vie
Et pourtant et pourtant seulement
Ce qui nous sépare nous unit
J'adore tu n'aimes pas
Je sors tu restes là
J'accours tu es parti
C'est le jour et la nuit
Je rêve que je m'envole
Tu restes cloué au sol
Ce qui nous unit nous échappe
Le même souffle même cri
Pourquoi ni l'un et l'autre ne comprend
Tu fais semblant je fais comme si
Coulait dans nos veines le même sang
Et pourtant et pourtant
Les combats les non-dits
On apprend et le temps que ça prend
Pour que le noir au blanc se marie
J'adore tu n'aimes pas
Je sors tu restes là
J'accours tu es parti
C'est le jour et la nuit
Tu rêves que tu décolles
Je reste clouée au sol
Ce qui nous unit nous échappe
Nous rattrape
Nous aspire
Nous inspire
Et je garde le sourire
Et tu gardes le silence
Tu crains le pire
Moi j’espère
Les contraires s'attirent
Que je garde le sourire
Quand tu gardes le silence
Quand tu soupires
Moi j’espère
Que les contraires s'attirent
Les contraires s'attirent
Zazie in Cyclo
Ni l'un et l'autre ne s'entend
Même vent mêmes envies
Ça ne nous arrive pas souvent
On attend on s'attend
A vivre la même vie
Et pourtant et pourtant seulement
Ce qui nous sépare nous unit
J'adore tu n'aimes pas
Je sors tu restes là
J'accours tu es parti
C'est le jour et la nuit
Je rêve que je m'envole
Tu restes cloué au sol
Ce qui nous unit nous échappe
Le même souffle même cri
Pourquoi ni l'un et l'autre ne comprend
Tu fais semblant je fais comme si
Coulait dans nos veines le même sang
Et pourtant et pourtant
Les combats les non-dits
On apprend et le temps que ça prend
Pour que le noir au blanc se marie
J'adore tu n'aimes pas
Je sors tu restes là
J'accours tu es parti
C'est le jour et la nuit
Tu rêves que tu décolles
Je reste clouée au sol
Ce qui nous unit nous échappe
Nous rattrape
Nous aspire
Nous inspire
Et je garde le sourire
Et tu gardes le silence
Tu crains le pire
Moi j’espère
Les contraires s'attirent
Que je garde le sourire
Quand tu gardes le silence
Quand tu soupires
Moi j’espère
Que les contraires s'attirent
Les contraires s'attirent
Zazie in Cyclo
09 mars 2013
[Aimer quelqu'un], c'est comme si tu connaissais toutes les réponses à une interrogation écrite à la minute même où tu t'assois à ton bureau en classe. Comme si t'étais sûr qu'à partir de maintenant, tout ira bien.
Tu vas cartonner. Tu vas t'en sortir. Toute ta vie, t'auras le sentiment d'être un gagnant. Voilà, c'est ça, aimer.
Dennis Lehane (Mystic River, trad. Isabelle Maillet, p.395, Rivages/Noir n°515)
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