Ploc ploc ploc °°°°°

Quelque chose fuit
Un sentiment qui se délite
Quelque chose s'enfuit
On pense que ça périclite

Ca fuit, mais d'où ?
Ca se répand, mais quoi ?
Ca s'insinue, mais comment ?
Ca fuit, mais pourquoi ?

Le trop plein qui déborde
La goutte de trop qui inonde

Ploc ploc ploc°°°°°

Quelque chose s'apaise
Une évidence apparait
Quelque chose prend son aise
On respire de nouveau l'air frais

Ca fuit, mais d'où ?
Ca se répand, mais quoi ?
Ca s'insinue, mais comment ?
Ca fuit, mais pourquoi ?

Le trop plein qui déborde
La goutte d'eau qui se dilue

Ploc°°°°°

LpG

Rock and zik...

Une découverte ! Je la dois à un de mes cousins un peu chevelu à l'époque (1980) !



Celle-ci me valut mon surnom quand j'ai commencé à travailler. J'adore ! Et même que j'ai le 45 tours quelque part, ça date de 1971 !



Une apprise en colo... Qu'est-ce que c'était joyeux ! (1973)



C'est sorti en 1979, plus grand groupe de rock français... Toute une époque !



Et puis quand même, parce qu'il m'arrive toujours d'en fredonner certaines ! Imaginez, à sa sortie en 1980, elle fut interdite d'antenne...



Et vous, vous écoutiez quoi lorsque vous aviez une dizaine d'années ??

Dos à dos )(

Tu te promènes, tu me balades
Tu ouvres et fermes le bal
Par envie ou par croisade ?

Tu t'approches, tu détales
Nue, tu oublies que tu m'as vue
Dans ta désertitude abyssale de mâle

Tu vas et viens, langoureux
Avant, pendant, après, quand
Ne te sieds-tu pas amoureux ?

Tu virevoltes, tu volte-faces
Jouis-tu de tes crasses ?
Cher dindon de la farce !

Tu croises et démêles
Pêle-mêle nos anathèmes
Anatomies atomisées d'elles !

Tu avances et recules
Tic tac tactique privée de
Dithyrambiques préambules

Tu tangues, tu évites
Les jeux de langue
Complices du coït

Tu absorbes, tu recraches
Amant lâche entaché
D'une partie d'amour cash

Indécis, tu raisonnes
Sur l'indicible, le tactile
L'univers tourbillonne...

Abscisse, tu ordonnes
Tes gênes et j'aime
Mots dits qui résonnent

Tu oublies, tu caracoles
Indécentes incandescences
En justes noces tu convoles

Tu t'engoues, tu raffoles
Mélange des sens ; dégoût
Des possibles qui t'affolent

Tu tournes le dos

Je me promène, je me balade
J'ouvre et ferme le bal
Je choisis mes cavalcades

Mon indifférence ?
Ma déférence se retire en conscience
Tic tac la différence...

La difficile errance
... de deux dos...
... dos à dos...

Je tourne le dos

Tournent, tournent nos dos.

LpG

Le difficile problème du choix...

Argentique, numérique...
Nikon, canon, fuji, pentax...
Reflex, bridge, compact...
6, 7, 8, 10 M de pixels ?
Comme l'impression que ça va trop vite pour moi.

L'histoire :
Depuis toujours, je fais des photos avec un reflex argentique Yashica FX-3 que je tiens de mes parents.
Celui-ci est tombé en panne il y a presqu'un an maintenant et depuis je m'interroge...
Peut-être le moment de lâcher l'argentique et de passer au numérique...
Oui, parce que bon, même si mes amis se relaient pour me prêter leur(s) appareil(s) en cas de besoin (merci à eux tous !), il va bien falloir que je me résolve à en acheter un ! Que c'est difficile !

Que de tergiversations ! De discussions !
Quels sont mes besoins ?? Y en a tellement !

Enfin, voilà, j'ai surtout envie d'en avoir un que je peux promener partout avec moi... ce sera donc un compact !

Pas mal déjà...
Puis, il y a une dizaine de jours : ce sera un Ixus ! Me demandez pas pourquoi... je n'ai pas de réponse...
Ixus, d'accord, mais which one ??
J'hésite.
800 IS ou 850 IS ??

Arfff ! J'ai de ces soucis, vous n'imaginez pas !
M'enfin, si vous avez des conseils, je suis preneuse !

Ta vie se pose

Le ciel se pose,
Sur les toits de Paris,
Toi, tu te poses,
Tu comtemples, ébloui.

La vie s'impose,
Comme un baiser promis,
Que l'on dépose,
Sur une joue endormie

Pas d'overdose,
Dans ce bonheur terni,
Mais quelque chose,
Qui ramène à la vie.

Fanny Boitard

Les plus grands skippeurs ont laissé leurs empreintes ici, où sommes-nous ?

LpG

Avant le grand beau temps...

LpG

Des écrits que l'on retrouve par hasard...

BIEN DES CHOSES

Bien des choses sont passées
Sans les voir
Pour les avoir caressées
Sans les croire
Les avoir au loin chassées
Dans le noir
Les quitter d'un pas pressé
Sans histoire

Bien des amants sont lassés
De se voir
Pour des refrains adressés
Sans les croire
Des gestes trop effacés
Dans le noir
Des joies et des pleurs laissés
Sans histoire

Qu'allez-vous faire demain
Jeunes gens tendre la main
Vers le ciel ou vers quelqu'un
Sans quoi plus d'amour aucun

ODDIE

Prends moi la main...

LpG

Guggenheim, Bilbao

Steven Pinker

Les 2 expos dont je vous ai parlé, se trouvent dans ce superbe bâtiment à l'architecture époustouflante et indescriptible... Extérieur comme intérieur, c'est tout simplement magnifique ! Acier, pierre, titane, verre et eau se conjuguent pour créer
une véritable sculpture géante presque animale.
L'artiste : Frank O. Gehry.

Je suis gelée !

Je rêve
d'un bon feu de cheminée,
d'un chocolat chaud,
de nonnettes et
d'un plaid confortable dans lequel me lover !

Ah gla gla !

Un café sinon rien !

LpG

Retour dans le monde des merveilles... Je vous en avais déjà parlé ici. Vacances terminées donc !
J'ai repris hier en fait, mais j'étais en déplacement. Une journée bien agréable d'ailleurs, puisque nous avons "sabrer le champagne" pour fêter la fin -devrais-je dire le début ?- d'un projet mené "on time".
Mais aujourd'hui, je crois que le café sera de rigueur !

Richard Serra : la matière du temps

J'ai beaucoup aimé cette expo, je crois que j'accroche mieux avec la sculpture en général !
Ici, c'est immense, tout est courbe : ellipse ou spirale, on peut se déplacer autour, mais aussi se promener à l'intérieur même de l'oeuvre, se perdre, prendre son temps. Explorer. Ici, les perceptions, les émotions et le vécu se transforment, se renouvellent. Ici, l'espace est en mouvement.

Variations sur les formes : Pablo Palazuelo

Au hasard d'une visite, un artiste que je ne connaissais pas : Pablo PALAZUELO (Madrid, 1915). Abstraction et géométrie se mêlent pour dévoiler de nouvelles formes... Comme dirait Titi : "C'est un peu des grifouillis quand même, le mec il s'est évadé et on a du mal à le suivre !"

Dis le à tout le monde...

Je suis sortie presque essoufflée d'avoir suivi Cluzet dans sa course !
Jusqu'au bout, j'ai été tenue en haleine !
J'ai senti le doute, la douleur physique, la ténacité, la violence, l'humour, la tendresse, la connivence entre deux êtres.
Tirant le meilleur des acteurs, dans leur tristesse, leur manque et leur amour.
Très bien dirigés, très bien mis en valeur, très bien filmés.
Très juste.

Bref, j'ai tout aimé ! Y compris la zik ! Bravo Mr Canet !

Avec André Dussolier, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort, Marie-Josée Croze, Marina Hands, Gilles Lellouche...
Réalisé par Guillaume Canet, d'après le roman éponyme de Harlan Coben, musique de Matthieu Chedid.

V A C A N C E S

LpG

Parce que cette date m'est particulière...

J'ai grandi dans la mort sans l'avoir jamais vue à l'oeuvre, sans avoir jamais pu la combattre, la haïr, ni la supplier de gracier mon jumeau, de sauver mon père. J'ai grandi dans le silence sépulcral qui s'ajoute à celui, révoltant, des disparitions invisibles. J'ai grandi parmi ceux que j'aimais et qu'on m'a enlevés avec les égards que prodiguent les chirurgiens aux malades qu'ils vont mutiler sous anesthésie générale. Le réveil est plus cruel encore. Il m'a manqué d'être là, dans l'absolue douleur de la confrontation avec la mort que j'eusse préférée à cette rhétorique du ménagement, ce vocabulaire catholique de la métaphore, cette physique compatissante de l'éloignement qui prolongent le drame au lieu de le résorber, qui installent la souffrance muette et ne la suppriment jamais.

La chute de cheval, Jérôme GARCIN.

Sommes-nous l'incompétent d'un autre ?

Au royaume de l'incompétence, les honnêtes gens ne sont que des pauv' cons !

Au royaume de la responsabilité, passe à ton voisin !

Humeur

Je suis d'une humeur massacrante, alors aujourd'hui ce sera en musique !
Car, c'est bien connu la musique adoucit les moeurs !

Le compliment est-il suspect ?

Le compliment est une goutte d'eau sur une peau très brûlante. Moi, j'aime m'améliorer. Si on émet une critique sur mon caractère, je la prends au sérieux.
Lambert WILSON

Au fil des pages... d'autres mots...

poudingue : n.m. Roche détritique constituée par des cailloux roulés, liés entre eux par un ciment naturel.

mithridatisation : n.f. Immunité à l'égard des poisons minéraux ou végétaux, acquise par accoutumance progressive. => connu mais oublié !

obsidional : adj. Relatif, propre aux sièges, aux villes assiégées. (Pourtant, j'aurais dû le savoir !)

vernaculaire : adj. Du pays, propre au pays. Langue vernaculaire (opposé à véhiculaire) : langue parlée seulement à l'intérieur d'une communauté, souvent restreinte.

mistoufle : n.f. Méchanceté/misère, pauvreté.

ribote : n.f. Joyeux excès de table et de boisson.

nasard : n.m. Jeu de mutation de l'orgue, à son flûté, qui sert au renforcement de la quinte.

ampélologie : n.f. Ensemble des disciplines dont l'objet est l'étude de la vigne.

ampélidacée : n.f. Plante dicotylédone arbustive, sarmenteuse, munie de vrilles opposées aux feuilles, à fruits ronds, telle que la vigne.

Et je n'en suis rendue qu'à la page 70 !!

Petites infos complémentaires pour répondre notamment à Hellohlala : ce n'est pas un auteur africain, ce n'est pas de la littérature de voyage, c'est édité chez Grasset.

Un journaliste de Libé parle de l'auteur en ces termes : "Mécontemporain battant l'époque comme plâtre, il oscille entre mélancolie allemande et faconde rabelaisienne pour raconter un itinéraire pas si vin."

Pas inspirée...

Voilà, c'est vendredi ! Et vendredi c'est... ???

A vous de jouer !

Bon week end à tous !

Elle l'a écrit !

Parce que ça m'a bien fait rire quand j'ai reçu son mail (qu'elle m'autorise à reprendre intégralement ici, et je l'en remercie !), parce que nous sommes le 1er mars et que le printemps arrive... Parce qu'effectivement la nature se réveille...

Info d'importance

les pigeons se sont remis à nikèche, roucoulèche, frimèche (ils sont cons à se goitrèche, comme cela, et vouloir prendre de l'importance, ce sont des petites bites... et puis les apparences...) devant la fenêtre de mon bureau, la sève monte, les hormones sont en émoi...

Et pour vous ??

Que voyez-vous de votre fenêtre ?