Elle marchait, et elle savait vers quoi. C'était ça l'important. Une sensation merveilleuse. Quand le destin finalement s'entrouvre, et devient chemin visible, trace indéniable, et direction certaine. Le temps interminable de l'approche. Ce moment où l'on accoste. On voudrait qu'il ne finisse jamais. Le geste de s'en remettre au destin. C'est une émotion, ça. Plus de dilemmes, plus de mensonges. Savoir où. Et y aller. Quel qu'il soit, ce destin.
Alessandro Baricco
Alessandro Baricco
3 commentaires:
La grenouille amoureuse attend le damoiseau
Sur un nénuphar jaune, en toute nonchalance,
Dans les jardins du Roi meublés par le silence,
Quand le gentil zéphyr taquine le roseau.
"La nuit de juillet" - Alice DEVERRE
:) c'est beau...quelque part c'est souvent le destin qui choisi à notre place.
@ anonyme : passage discret pour joli poème, merci !
@ la pingouine : ah, tu crois ?? Bises.
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