Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton coeur jette encor ses ombres.
Le vol de ces jours que tu nombres,
L'aurais-tu voulu retenir ?
Combien seront, dans l'avenir,
Brillants et purs ; et combien, sombres ?
Laisse donc les ans s'épuiser.
Que de larmes pour un baiser,
Que d'épines pour une rose !
Le temps qui s'écoule fait bien ;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose.
François Coppée
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1 commentaire:
c'est chouette les deux textes qui se suivent! gros clin d'oeil a la p'tite grenouille!!!!!!!!!!!!!
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