Et puis, c'est oublié.
Ai-je pensé, vraiment, ces choses-là ?
Bon soleil, te voilà
Sur les bourgeons poisseux qui vont se déplier.
Le miracle est partout.
Le miracle est en moi qui ne me souviens plus.
Il fait clair, il fait gai sur les bourgeons velus ;
Il fait beau - voilà tout.
Je m'étire, j'étends mes bras au bon soleil
Pour qu'il les dore comme avant, qu'ils soient pareils
Aux premiers abricots dans les feuilles de juin.
L'herbe ondule au fil du chemin
Sous le galop du vent qui rit.
Les pâquerettes ont fleuri.
Je viens, je viens ! Mes pieds dansent tout seuls
Comme les pieds du vent rieur,
Comme ceux des moineaux sur les doigts du tilleul.
(Tant de gris au-dehors, de gris intérieur,
De pluie et de brouillard, était-ce donc hier ?)
Ne me rappelez rien. Le ciel est si léger !
Vous ne saurez jamais tout le bonheur que j'ai
A sentir la fraîcheur légère de cet air.
Un rameau vert aux dents comme le " Passeur d'eau " ,
J'ai sans doute ramé bien des nuits, biens des jours...
Ne me rappelez rien. C'est oublié. Je cours
Sur le rivage neuf où pointent les roseaux.
Rameau vert du Passeur ou branche qu'apporta
La colombe de l'Arche, ah ! la verte saveur
Du buisson que tondra la chèvre aux yeux rêveurs !
Etre chèvre sans corde, éblouie à ce tas
De bourgeons lumineux qui mettent un halo
Sur la campagne verte - aller droit devant soi
Dans le bruit de grelots
Du ruisseau vagabond - suivre n'importe quoi,
Sauter absurdement, pour sauter - rire au vent
Pour l'unique raison de rire... Comme Avant !
C'est l'oubli, je vous dis, l'oubli miraculeux.
Votre visage même à qui j'en ai voulu
De trop guetter le mien, je ne m'en souviens plus,
C'est un autre visage - et mes deux chats frileux,
Mon grand Dikette-chien sont d'autres compagnons
Faits pour gens bien portant, nouveaux, ressuscités.
Bon soleil, bon soleil, voici que nous baignons
Dans cette clarté chaude où va blondir l'été.
Hier n'existe plus. Qui donc parlait d'hier ?
Il fait doux, il fait gai sur les bourgeons ouverts...
Sabine SICAUD
20 mars 2011
09 mars 2011
Once upon a time...
Ennio Morricone
Il faut se déraciner.
Couper l'arbre et en faire une croix,
et ensuite la porter tous les jours.
Simone Weil
Couper l'arbre et en faire une croix,
et ensuite la porter tous les jours.
Simone Weil
10 février 2011
02 février 2011
30 janvier 2011
10 janvier 2011
28 décembre 2010
24 décembre 2010
17 décembre 2010
12 décembre 2010
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancé,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
...
J'ai pas les mots - GCM
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancé,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
...
J'ai pas les mots - GCM
Les gens s'effacent, on perd leurs traces
Moi ça me dépasse, quoique la vie fasse
A chacun son livre de vie
Certains ne sont jamais finis
Le notre continue à s'écrire
De notre vie on s'inspire
Même si quelques lettre s'inondent de nos larmes
Chacun se bat avec ses armes
Tu restes si beau en mon âme
De penser à toi ça m'enflamme
Dans ma bouche j'ai le goût de la rage
J'étouffe comme dans une cage
Il manque une voix à mes oreilles
Sans tes rires c'est plus pareil
Mes yeux en vue du monde se noircissent
Sous les souvenirs ma peau se plisse
Je reste pour ceux qui restent
Mais ta mort je déteste
Mes yeux se mouillent sur la vue du monde
J'attends qu'il gronde
Le sablier de ma vie se vide
Mes souvenirs deviennent acides
Mais quoique je fasse, je suis ta trace
Oui! quoique qu'on fasse on trace!
Cacahuete, Pepine, Titi
Moi ça me dépasse, quoique la vie fasse
A chacun son livre de vie
Certains ne sont jamais finis
Le notre continue à s'écrire
De notre vie on s'inspire
Même si quelques lettre s'inondent de nos larmes
Chacun se bat avec ses armes
Tu restes si beau en mon âme
De penser à toi ça m'enflamme
Dans ma bouche j'ai le goût de la rage
J'étouffe comme dans une cage
Il manque une voix à mes oreilles
Sans tes rires c'est plus pareil
Mes yeux en vue du monde se noircissent
Sous les souvenirs ma peau se plisse
Je reste pour ceux qui restent
Mais ta mort je déteste
Mes yeux se mouillent sur la vue du monde
J'attends qu'il gronde
Le sablier de ma vie se vide
Mes souvenirs deviennent acides
Mais quoique je fasse, je suis ta trace
Oui! quoique qu'on fasse on trace!
Cacahuete, Pepine, Titi
08 décembre 2010
30 novembre 2010
17 novembre 2010
09 novembre 2010
30 octobre 2010
10 octobre 2010
03 octobre 2010
16 septembre 2010
Inscription à :
Articles (Atom)