07 novembre 2007

Impermanence

Caractère de ce qui n'est pas permanent, de ce qui ne dure pas. L'Éternel est le seul dont on puisse raisonnablement penser qu'il existe. Tout le reste se mêle et s'embrouille dans l'impermanence générale (Green, Journal, 1939).

4 commentaires:

Anonyme a dit…

... de l'enseignement du Bouddha, les trois caractéristiques de l'existence

« Tout phénomène conditionné est insatisfaisant, tout phénomène conditionné est éphémère et toute chose est sans soi. »

- Le non-soi ( skt. Anātman pal. anatta), ou interdépendance (plutôt coproduction conditionnée) ou encore impersonnalité : de l'atome à l'univers - en passant par les êtres humains et leurs états d'esprit - il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle par lui même.
- L’impermanence (skt. anitya pal. anicca) : tout est constamment changeant, tout est flux, rien n'est figé une fois pour toutes. "Rien n'est constant si ce n'est le changement".
- L'insatisfaction (skt. duhkha pal. dukkha), ou souffrance : ce n'est pas que la souffrance physique ; du fait de l'impermanence des choses, rien ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.

Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée sont universelles, et connues une fois développée la vision directe de la réalité (pal. vipassanā, skt. vipashyanā). Pour ce faire, il faut suivre un entraînement au développement de notre vigilance (pal. satipatthāna, skt. smrtipasthāna).

L'être humain n'est donc pas une chose en soi, une entité indestructible contenant une étincelle divine (malgré l'illusion qu'ils en ont), mais la composition impermanente des cinq agrégats que sont la forme (ou corporéité), les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Ces agrégats (skt. skandhas pal. khandha) sont impermanents car soumis eux aussi à la « coproduction conditionnée » (skt. pratītya-samutpāda), selon laquelle tout a un ensemble de causes et un ensemble de conséquences. Pour les bouddhistes, le moi n'est donc que vacuité (skt. Śūnyatā).

À noter que le nirvāna échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence. A contrario, il n'est pas un « en soi » (skt. ātman) : il est vide, mais inconditionné.

Ca laisse perplexe, non ?! Peut être à méditer...

La p'tite Grenouille a dit…

@ mam : ben tu vois, finalement, plutôt pas mal ce "concept" !

Le p'tit Mitron a dit…

Et oui, déjà en 39, ils avaient des drogues qu'attaquaient vachement.

@mam: Ca me rappelle mes cours de philo de terminale. Déjà à l'époque, ça me donnait mal à la tête. Aller, je file prendre un aspirine.

La p'tite Grenouille a dit…

@u p'tit mitron : mince, tu ne prends pas les mêmes que nous ??? Tu carbures à quoi alors ?